Pré Projet des législatives AXE n°4

INVESTISSEMENTS POUR L’AVENIR
Si nous étions condamnés à ne conserver qu’une seule idée, ce serait celle-ci : l’investissement dans la formation, le progrès des connaissances, la culture

L’école de la réussite
- restauration de l’autorité du professeur et de la discipline
- diviser par deux l’échec scolaire : tous les enfants qui entrent en sixième doivent savoir lire, écrire et compter
- définir un socle des connaissances intangible
- exclure la violence de l’école : présence de volontaires (activité universelle ou service civique ; création de collège hors les murs pour le élèves violents
- classes d’excellence implantées sur tout le territoire

Un enseignement supérieur
- lutte contre l’échec : semestre d’orientation ; information renforcée
- augmentation du niveau des bourses
- amélioration de la gouvernance des universités

Une recherche d’excellence
- porter la part de la recherche à 3% du PIB
- augmenter de 5% le budget de la recherche, chaque année sur la base d’un pacte national trans-partisan
- assurer aux jeunes chercheurs un véritable parcours
- augmenter les allocations

Une culture d’ouverture
- assurer le développement de l’emploi culturel
- consacrer la singularité de l’intermittence du spectacle
- valoriser le patrimoine linguistique
- assurer le pluralisme des médias et repenser le service public de l’audiovisuel
- garantir l’accès de tous aux nouvelles technologies
- offrir à la culture un nouveau cadre juridique international

Un enseignement supérieur
Ils auraient pu faire une mention sur la nécessité d'accentuer et de faciliter les échanges entre les universités européennes, ce qui revient à prôner un renforcement de l'apprentissage linguistique.

Je n'ai pas eu la chance de vivre l'expérience "Auberge espagnole" à la Romain Duris, mais cette fiction abordait des points intéressants sur ce genre d'expérience (un petit ex. pour ne pas refaire ici le scénario du film: les cours à la fac -la fuck - en langue catalane à Barcelone ... pas évident quand on appris que l'espagnol).

Absolument, ces investissements doivent être moteurs, c'est à dire
générer de la recherche, donc des besoins de formation et d'études,
mais aussi une foultitude de métiers accessibles depuis tous les
niveaux scolaires.

A mon sens c'est en motivant des projets à long terme, en les
finançant, qu'on pourra dégager ce véritable retour à l'emploi, cet
engouement pour le renouveau.

Investir dans la recherche pourquoi ? Moi (j'ai honte de parler
comme ça) j'utiliserais plutôt l'expression : "investir dans des
projets qui nécessitent de la recherche, des solutions innovantes, qui
améliorent réellment la vie".

Exemples : réaménager le territoire ; faire en sorte que le frêt
n'emprunte plus les routes ; développer le ferroutage y compris pour
les particuliers ; pour l'habitat, généraliser les sources d'énergie
propres et économiques. etc, etc.

C'est par le haut qu'on fait monter le bas, rarement par dessous.



A votre disposition pour toute idée nouvelle

Amicalement

Une petite chose que j'aimerais voir inscrite: mise en place d'un système incitant les enseignants à vivre dans la ville de leur établissement, de façon à ce que les enseignants soient de véritables acteurs dans leur ville. Attention, je ne dis pas non plus "les forcer à vivre dans la cité ou se trouvent la majorité de leurs élèves"..Mais je crois qu'ils ont un rôle à jouer-non, il ne s'agit pas de travailler en les transformant en "animateurs de quartiers" mais de créer un tissu social solide et cohérent au niveau des municipalités...
notez que les jeunes enseignants et ceux qui sont "transbahutés" sur de nouvelles régions sont souvent confrontés à des problèmes de logement, d'ou mon intuition que cela ne devrait pas être si difficile que ça à trouver des volontaires..

Ton idée me plait Grabouy. Elle mérite qu'on réflechisse davantage à ta proposition.
Par exemple, comment pourrait-on inciter les enseignants à travailler dans leur ville ?

Avec une rémunération à clé ... ou un logement de fonction, mais là ce serait saigner à blanc les caisses régionales ^^" mais une petite indemnisation et une aide au déménagement s'ils n'habitent pas déjà la ville où ils exercent. En effet, les enseignants peuvent être utiles dans la rénovation du tissu social.

Je crois que déjà leur dire qu'ils auront un logement décent disponible dans leurs moyens (<30% du salaire) sur place sans avoir à chercher, plus éventuellement des petits "gestes" (frais de déménagement) pourraient probablement suffire. Le déménagement sans prise de tête de recherche et d'emménagement, avec un loyer attractif, c'est presque Byzance de nos jours (surtout dans les grandes villes et banlieues..)

Un loyer attractif oui, ce serait attractif, mais très cher pour l'Etat.
La décision de se loger dépend aussi des crèches, écoles, activités et autres centres d'animation, par exemple, d'un choix de mode de vie, des transports... et les enseignants y tiennent aussi. Qu'on commence par réhabiliter certains quartiers! Et dans les quartiers attractifs, inutile de payer...
Quand le conjoint a son métier ailleurs, ben... (et je ne parle pas du cas de deux enseignants exerçant dans deux endroits différents).
Sans parler de ceux qui tentent d'être propriétaires de leur appartement et pour lesquels un loyer attractif est inattractif.

En fait, ça me semble une fausse bonne idée.