Un constat d'abord : Nous sommes en 2007 et personne ne veut abandonner le système caduque de l'agriculture intensive. Pourtant, on vante nos paysages ruraux, on vante nos mêts gastronomiques, mais cela fait plus d'un siècle qu'on prétend résoudre la famine par une agriculture nourrie à coups d'insecticides chimiques et autres produits chimiques qui se retrouvent dans nos assiettes. Le nombre d'agriculteurs baisse de manière dangereuse, et seules les grosses exploitations s'en sortent actuellement.
Au temps des OGM et autres jouets de la panoplie de l'apprenti chimiste, il est temps de penser sérieusement à la pollution créée par tout ceci. Il est temps de réinventer un système agricole digne de ce nom. Si nous voulons préserver notre patrimoine rural à long terme, il faut penser un système à long terme. Nous devons revenir à de petites exploitations, avec une production de préférence "biologique", ce qui nous permettra d'éviter un épuisement des sols de plus en plus grave. Associé à cela, il faut inciter les exploitants à embaucher de la main d'oeuvre en donnant un coup de pouce financier, et cela permettra de redonner à nos campagnes du sang neuf et limiter l'urbanisation proliférante. Il faut aussi penser aux ressources aqueuses, en privilégiant les cultures gourmandes dans les régions pluvieuses, ce qui aura pour conséquence de limiter les carences en eau. Il ne faut pas oublier la rotation des cultures et les jachères.
De cette façon, on limitera les gachis, tout en préservant les sols, en créant de l'emploi, en abaissant la pollution ... et on continuera pourtant à se nourrir à notre faim. *comme le thème concerne l'environnement, je ne sais pas si je peux vanter les bienfaits apportés par des associations producteur-consommateur ... *